dimanche 28 mars 2010

No comment

De Zero Hedge:

In fact, according to Michael Lewis, the former Morgan Stanley prop trader lost "more than any single trader has ever lost in the history of Wall Street." Maybe it is time for a repeat appearance of Mr. Mack on Fox Business, this time with some more probing questions by his fans.

Max Abelson discusses the blatant contradiction between Mack's presentation of reality... and facts:

Halfway through this month’s 60 Minutes interview with the financial journalism deity Michael Lewis, a snapshot of a half-grinning banker in a pinstriped suit filled the screen. With a thick neck and soft face, mouth turned tightly upward, the former mortgage bond trader Howie Hubler smiled out unknowingly at 12 million viewers.

In his nice New Orleans drawl, Mr. Lewis said that this banker lost Morgan Stanley about $9 billion. “More than any single trader has ever lost in the history of Wall Street. And no one knows his name.

Yes, prop trading is fine and well, and just waiting for the next massive loss, although not so much at Morgan Stanley, which under Mack's watch was downgraded a third-tier investment bank, after Mack decided to not take any risks ever again... and was summarily booted.

Some more details on Hubler:

By the end of 2004, he was skeptical of the subprime mortgage business, and craved new ways to bet against it. He found Morgan Stanley customers willing to sell him credit default swaps on pools of subprime mortgage loans, which, though there are many poetic ways of putting this, was like taking out an awesome insurance policy on a house you’ve built in quicksand.


But the economy’s fall took a while to begin, which was a problem for Mr. Hubler—who in April 2006 was put in charge of his own Morgan Stanley hedge fund, called the Global Proprietary Credit Group. To make up for the millions of dollars that it cost to carry his subprime bets until the bad times hit, he sold insurance on slightly better mortgages. He wagered on a disaster he clearly saw coming, and then against a worse disaster he was blind to—agreeing to insure the house next door, prettier but in the same sand. And because insuring something that’s less risky is less lucrative, he had to sell several times the amount of swaps that he himself had bought


Incidemment:

And just in case you thought someone may not make a million dollar bonus after losing his firm's shareholders almost ten billion, you would be dead wrong.

“What happened to Howie Hubler?” Steve Kroft asked this month on 60 Minutes.


“He’s allowed to resign from Morgan Stanley and he takes with him millions of dollars in back pay,” Mr. Lewis answers. “Tens of millions of dollars in back pay.”

Not only that, but Hubler is back to his old antics, not so much collecting pennies in front of a rollercoaster this time, as preying on the broke.

vendredi 26 mars 2010

Friday Plane Blogging

Lewis

"Liar's Poker" a rendu Michael Lewis célèbre. Ce livre décrivait ses débuts de jeune investment banker. Il publie aujourd'hui un livre avec un éclairage particulier sur la crise: il s'intéresse à ceux qui ont parié contre le subprime et qui ont fait une fortune grâce à ce pari. Cela pose un problème car pour shorter le subprime, il fallait avoir face à soi une institution financière qui s'est avérée in fine être le contribuable américain. Aucun de ces paris n'auraient payé si les banques qui les avaient garantis avaient fait faillite comme il aurait été normal (à commencer par AIG bien évidemment, archétypal du gouvernement payant des CDS en lieu et place d'une institution privée faillie).

Yves Smith de Naked Capitalism accuse Lewis d'avoir publié un tissu de désinformation, consciemment ou non. A lire absolument, surtout pour ceux qui veulent lire le livre de Lewis. Smith explique qu'en mettant en exergue des héros positifs qui ont parié contre le subprime en supposant que seuls ces acteurs ont eu la clairvoyance d'anticiper l'effondrement du sytème, elle exonère Wall Street de s'être abandonnné à la fraude généralisée, notamment dans la vente à découvert du subprime au bon moment. Quoi qu'il en soit, Michael Lewis a bénéficié d'une couverture médiatique digne d'un Bill Clinton pour sa biographie "My Life". Il a eu un "60 minutes" pour lui tout seul et un Charlie Rose notamment.

Sans compromis

mercredi 24 mars 2010

Downgrade du Portugal - l'euro sous $1.34

Déjà traité ici et .

Note: l'abaissement de la note du Portugal est de Fitch qui n'est pas une agence US. Je mange donc un peu mon chapeau. Le principe demeure cependant.

lundi 22 mars 2010

HCR

Health Care Reform.

La réforme du système de santé est passée hier. Sans elle, la présidence Obama était plus ou moins finie. Alors il fallait une réforme à tout prix. Du coup, c'est une réforme molle qui se fait avec l'accord tacite des "special interests" de la santé. Plus de gens vont être couverts mais ils vont être obligés de renforcer les rangs des légions d'américains qui se font aujourd'hui arnaquer par l'oligopole des sociétés d'assurances. Certains disent même que ces populations à tendance démocrate (jeune avec de faibles moyens, minorités) pourraient se retourner contre eux à cause de ça.

Il n'en reste pas moins que c'est une victoire politique d'Obama. On peut même dire que c'est sa première grande victoire. Il n'a été plus ou moins qu'un punching ball depuis son élection mais ce moment marque la possibilité d'une relance de sa présidence et du rétablissement de son autorité. Le passage de cette réforme ne change rien à la crise politique que traverse les Etats-Unis mais il permet de remettre en selle Obama comme un potentiel agent de sa résolution dans le futur. S'il continue à accumuler du capital politique qui sait ce qu'il sera en mesure de faire? Pourquoi pas une vraie HCR après sa réélection?

Note: Le hasard du calendrier a fait que le 21 mars a marqué un renforcement d'Obama et un affaiblissement de Sarkozy. Pas le meilleur scénario pour ce dernier en vue de la prochaine visite d'Etat.

Note 2: Sans surprise, la réforme est accueillie positivement par la bourse...

dimanche 21 mars 2010

L'indignation du jour...

Le blogo utilise régulièrement le chiffre de $120 milliards de bonus distribués en 5 ans dans les plus grosse firmes de Wall Street pour exprimer l'immensité du détournement de fonds qui a eu lieu dans la dernière décennie. Frank Rich cite une étude de la Harvard Law School qui s'intéresse plus spécifiquement aux deux principales banques faillies: Bear Stearns et Lehman. Les "top 5" des deux firmes entre 2000 et 2008 ont gagné $2,4 milliards. (ce focus est discutable car toutes ces institutions ont en réalité fait faillite mais le chiffre est frappant)

The top five executives at both Lehman and Bear collectively took home $2.4 billion in bonuses and equity sales — that’s nearly a quarter-billion dollars each — between 2000 and their 2008 demise.

Et nos MSM continuent à nous présenter la résignation comme la seule option "raisonnable".
Le Livre de la Jungle - Kaa Aie Confiance
envoyé par Seskapil. - Regardez des web séries et des films.

vendredi 19 mars 2010

Friday Plane Blogging

Milan Malpensa. (cliquez pour agrandir)

mardi 16 mars 2010

La presse se désintéresse de Lehman II

La Columbia Journalism Review demande pourquoi la presse institutionnelle (NYT, WSJ) semble se désintéresser de "Lehman II" qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites judiciaires contre la Fed de New York par exemple (lecture vivement recommandée par le blogo). Pour ce qui touche à la crise financière, les dénonciations de principe sont nombreuses mais on s'arrête souvent dans les MSM à l'accusation de fraude qui créerait une mauvaise ambiance dans l'axe Wawa (Wall Street-Washington). Pourtant, qui peut douter qu'il y a eu de la "mortgage fraud" par exemple? Off limits...

Et Spitzer donne son point de vue. (les deux liens sont via Atrios)

dimanche 14 mars 2010

Lehman II, le retour

Dans la série "Le retour des morts vivants", Lehman fait à nouveau les gros titres. Résumé de Dylan Ratigan avec Spitzer. Ce qui est étonnant c'est qu'après tout ce qui a été écrit sur Lehman depuis 18 mois, ce genre d'affaires puisse encore sortir. Certes l'enquêteur avait plus de moyens qu'un journaliste classique mais n'y avait-il pas des gens prêts à se mettre à table? Comment cela a-t-il pu être conservé "sous le tapis" alors que le monde entier avait les yeux fixés sur Lehman? Lehman pouvait-elle être la seule banque ayant recours à ces pratiques ("repo 105")? Ernst & Young n'audite-t-il pas d'autres banques?
La vérité est que le niveau d'information du public est nul. Des coups de projecteurs sont portés de manière arbitraire sur tel ou tel sujet mais aucune autorité n'est capable d'avoir une véritable vision d'ensemble de ce qu'il se passe (sauf peut-être GS...). Et la naïveté consisterait à croire que nos dirigeants sont mieux informés. Comme le public en général, ils ne savent que ce que les banques veulent bien dire et il est très probable qu'elles ne donnent de l'info que lorsqu'un responsable public est considéré comme "fiable" comme Geithner, Hank Paulson etc... (ils sont nombreux). Les "Elisabeth Warner" et autre "Sheila Bair" n'ont que peu d'accès. C'est comme ça qu'on rend impossible la constitution d'un véritable état des lieux, donc l'établissement de responsabilités, donc finalement les réformes et que la power structure peut rester en place.

Toujours plus fort!

La femme d'un des juges de la Cour Suprême qui a voté pour autoriser la levée des restrictions des contributions d'entreprises au financement de campagnes va lancer un groupe de lobbying qui recevra de l'argent par ce biais (le vote était 5 contre 4).

La question est: y a-t-il une institution américaine qui conserve un tant soit peu d'intégrité?

Zero Hedge fait du blogo

Zero Hedge:
"The evident conclusion is that the core driver of modern capitalist society is fraud at its very core, and nothing short of a massive revolutionary overhaul of the political system, which is the number one defender of the status quo courtesy of very lucrative bribes and kickbacks originating from the same rotten Wall Street that day after day is uncovered to be nothing but a sham filled with toxic assets, used to collateralize an ever growing wall of liquidity (think you Bernanke)."


Chris Hayes aussi (via Atrios):
In the past decade, nearly every pillar institution in American society — whether it's General Motors, Congress, Wall Street, Major League Baseball, the Catholic Church or the mainstream media — has revealed itself to be corrupt, incompetent or both. And at the root of these failures are the people who run these institutions, the bright and industrious minds who occupy the commanding heights of our meritocratic order. In exchange for their power, status and remuneration, they are supposed to make sure everything operates smoothly. But after a cascade of scandals and catastrophes, that implicit social contract lies in ruins, replaced by mass skepticism, contempt and disillusionment.

vendredi 12 mars 2010

Friday Plane Blogging

Il faut s'habituer mais cela n'est pas encore très courant (deux A380). Photo prise à Roissy, un des seuls aéroports du monde où trois compagnies font voler des A380.

Meilleure analogie fumeuse sur la crise à ce jour...

J'essaye depuis longtemps de trouver des analogies qui expliquent clairement la situation de l'économie mondiale. Médicales, militaires, ferroviaires, sportives, beaucoup ont été passées en revue sur ce blog. La plus percutante à ce jour reste à mon avis la métaphore électrique: les plombs ont sauté en novembre 2008 et plutôt que de se lancer dans une douloureuse inspection et rénovation de l'installation électrique, les gouvernements on choisi de faire une dérivation avec deux fils de cuivre. Dans un premier temps, tout semble normal et largement préférable à l'obscurité dans la maison. Jusqu'à ce qu'elle prenne feu...

Ce qui est important et à peu près jamais souligné dans le discours MSM, c'est l'effet corrupteur de l'irréalité économique que les mesures anti-crises ont créée. Les bonus des banquiers sont une manifestation particulièrement grotesques de l'aspect artificiel de l'économie "post-sauvetage" mais ils ne sont que la partie émergée de l'iceberg (partie néanmoins cruciale pour la stabilité de la structure de pouvoir comme vu ici). Ces mois de relative normalité (la souffrance est réelle et massive en bas de l'échelle mais le système dans son ensemble fait encore bonne figure ce qui est la seule préoccupation de l'axe "Wawa", Wall Street-Washington) sont très destructeurs à long terme car ils éloignent tous les agents économiques d'un comportement rationnel. A tous les niveaux, la discipline qui guide les agents économiques se corrode. Une finance toujours en apesanteur ne peut que continuer à déstructurer puis à détruire des pans entiers de l'économie comme dans l'immobilier américain. Les maisons n'ont plus de prix, les gens ne sont plus expulsés quand ils ne payent pas leurs remboursements, ils n'entretiennent donc plus leurs maisons etc...

Alors la force de l'habitude permet pour l'heure aux agents économiques de faire bonne figure (les magasins sont encore approvisionnés) mais le coup porté est dévastateur à court, moyen terme et long terme. La réalité est que des trillions ont été créés pour boucher les trous abyssaux, en partie grâce à des manipulations comptables et en partie grâce aux largesses des Etats et des autorités monétaires (surtout la FED qui porte le système financier international sur ses épaules, les autres banques centrales étant en situation d'infériorité substantielle). Cela va finir par se voir.

Cette période est surtout l'échec patent du système politique américain qui, au lieu de reprendre la main face à des banquiers faillis, leur a obséquieusement tout cédé prouvant en cela qu'il était à bout de souffle et que cette crise économique est en réalité une crise politique.

mercredi 10 mars 2010

Note

Post de fin 2008 de Naked Capitalism sur les règles afférentes au collatéral pour les CDS. Collateral. CDS.

Bob Herbert explique la dure réalité à Obama

Bob Herbert dans le NYT:

We’re being told — and even worse, Mr. Obama and the Democrats are being told — that their narrative is not getting through. In other words, the wonderfulness of all that they’ve done is somehow not being recognized by the slow-to-catch-on masses.

That’s just silly. People are upset because they are mired in economic distress and are losing faith that their elected representatives are looking out for their best interests. They’ve watched with increasing anger as their government has been hijacked by the economic elite. They know that the big banks that were bailed out by taxpayers can borrow money at an interest rate of near zero while at the same time charging credit-card holders usurious rates of 20 to 30 percent.

They know that the financial fat cats are fighting the creation of a truly independent Consumer Financial Protection Agency. They know that while ordinary Americans are kept out of the corridors of power, the elites with their lobbyists and lawyers and campaign contributions have a voice in every important decision that is made.

It’s not the message that’s a problem for Mr. Obama and the Democrats, it’s the all-too-clear reality.

mardi 9 mars 2010

Autre récapitulatif sur la crise

Beaucoup de liens récapitulatifs dans cet autre poste de Naked capitalism qui pourra occuper les lecteurs qui restent sur leur faim ces derniers temps. L'idée générale est qu'on écoute les mêmes gens qu'avant la crise sur l'économie et qu'ils tiennent toujours un discours lénifiant. What else is new?

vendredi 5 mars 2010

jeudi 4 mars 2010

Pour ceux qui s'ennuient...

Pour les lecteurs qui s'ennuient en raison du faible nombre de posts sur le blogo en ce moment, voici un bon post qui fait le point sur la crise et pourquoi les mesures prises jusqu'ici n'ont rien résolu. En suivant les liens, il y en a pour une semaine de lectures! (via Naked Capitalism)

Et du même site, le point sur l'interdiction des CDS.

mardi 2 mars 2010

"You really don't wanna go there"

Un membre de la chambre des représentants répète à deux reprises que tous les républicains sont dans la main des compagnies d'assurance. Il est interrompu et on lui demande de retirer ses propos. Il les répète. Il aurait pu ajouter que si c'est vrai de tous les républicains, c'est également vrai d'assez de démocrates pour que toute réforme efficace du système de santé soit impossible. Dans la confusion qui suit ses propos, j'ai cru entendre "you really don't wanna go there"...

lundi 1 mars 2010

Satisfecit du Blogo (qui n'est jamais content)

Le 9 décembre dernier, le Blogo faisait son outing climatosceptique. A l'époque, je n'étais pas très sûr de l'opportunité d'aborder le sujet et je me disais: "A quoi bon? Pourquoi s'aliéner des lecteurs qui s'intéressent à la crise financière mais qui n'ont que faire de mes états d'âme sur le réchauffement climatique?"

Et bien il se trouve que la dernière émission d' "Arrêt sur images" est titrée: "C'est devenu branché d'être climatosceptique". En quelques semaines, le sens du vent a tourné et tout semble renversé. Voici l'introduction à l'émission:

Que s'est-il passé ? Il y a quelques semaines encore, les thèses de l'immense majorité des climatologues sur le réchauffement climatique étaient propagées sans distance par les médias grand public. Depuis quelques semaines, à l'inverse, c'est une petite musique climato-sceptique qui sourd des mêmes médias. Pourtant, si les données qui permettent de conclure que le changement climatique est dû à l'activité humaine étaient exactes l'an dernier, elles le sont toujours aujourd'hui. Et si elles étaient fausses, pourquoi ne pas l'avoir dit auparavant ?

Alors le blogo est-il heu-reux? Pour une fois, l'honnêteté intellectuelle et la vérité triompheraient de l'obscurantisme et de la crédulité des masses? Non, bien évidemment. Car ne nous y trompons pas, ce n'est ni le "climate gate", ni le fait que les glaciers indiens n'auront pas fondu en 2035 qui changent quoi que ce soit au débat sur le climat. J'ai une théorie sur le revirement médiatique qui, cela ne surprendra personne, ne donne pas le beau rôle aux Mainstream Media (MSM).

Jusqu'à Copenhague, il y a eu une montée en puissance de la rhétorique réchaufiste qui a créé une attente pour quelque chose de racidal. Et a Copenhague: rien, nada, zilch. Nos médias sont alors face à un dilemme: soit ils persistent dans leur alarmisme radical et se mettent en porte à faux vis à vis des Etats, soit ils refroidissent leurs discours et donnent tout à coup un écho sans précédent à l'autre voix, celle des sceptiques.

Des médias de masse qui prendraient tout à coup en grippe les Etats au nom de la cohérence intellectuelle et du bien collectif? Are you FKM? Non. Ces monstres de suivisme et/ou de servilité ont sans doute simplement choisi la complaisance envers le pouvoir politique (What a shocker!).

Alors vous allez me dire, mais de quoi se plaint le blogo vu qu'il est plutôt sceptique? Simple. Il y a des choses qu'il faut moins pardonner que la simple erreur, ce sont la duplicité et la malhonnêteté intellectuelle. Ce qui me surprend, c'est que durant cette émission d' "Arrêt sur images" de plus d'une heure, personne n'ait évoqué l'idée que ce revirement ne soit que la façon pour des médias serviles (incapables de rentrer dans une logique d'opposition au pouvoir même si à l'y croire, nos dirigeants nous mènent tout droit à la catastrophe) d'entériner et de justifier l'inaction des politiques (à commencer par les US of A). Le timing plaide pourtant évidemment en faveur de cette thèse.

Note: Dans les éléments qui ont facilité le revirement, il faut noter que la crise économique a participé à modifier l'air du temps. S'il est facile d'intéresser les masses à des dangers hypothétiques quand tout va bien, l'exercice devient plus difficile quand les difficultés rencontrées au jour le jour sont majeures. On peut noter également que le ralentissement économique réduit les émissions de CO2 de manières plus massive que n'importe quelle mesure qui aurait pu être prise (et appliquée) à Copenhague.

THRILLER!

Quel rapport entre "Thriller" et la crise financière? Très simple. Vous voyez le moment où la jeune fille en bleue est encerclée par les zombies et se retourne vers Michael qui est censé être son dernier recours?

Et bien c'est exactement ce qui est arrivé à la population mondiale quand elle s'est retournée vers les Etats après l'avènement des zombies bancaires: pour son malheur, son dernier recours était également un zombie. (voir minute 6:37)

Bonne semaine.